mercredi 28 novembre 2012

Chronique de la grande rivière, semaine 48

a lire là :
http://croqueursdelegumes.free.fr/news.php?id=8


"Terre souillée"

"Terre souillée" (26 minutes) Arte Reportage, le 1er décembre, vers 18h20 de MM Robin

Partir ou rester ? Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, cette question hante les paysans qui ne savent plus comment assumer leur mission séculaire : celle de nourrir leurs concitoyens. « Terre souillée » s’attache à l’histoire de trois familles paysannes de Nihonmatsu, une ville de 60 000 habitants située à trente kilomètres de la zone interdite. Tous pratiquent l’agriculture biologique depuis plus de trente ans.  Seiju Sugeno et sa fille Mizuho ont décidé de rester. Collaborant étroitement avec un scientifique de l’Université de Nigata, ils multiplient les expériences pour décontaminer leurs sols. À 70 ans, Kisaburo Tanno et sa femme Midori ont décidé, eux, de partir pour recommencer de zéro dans la préfecture de Nagano. La mort dans l’âme, car ils ont dû abandonner la ferme que la famille Tanno exploitait depuis treize générations. Quant à Shisasei Tarukawa, il a décidé de partir pour … toujours. Deux semaines après l’accident nucléaire, les autorités ont ordonné la destruction de sa récolte d’épinards, et il s’est suicidé. Aujourd’hui, sa veuve et son fils continuent de cultiver, car ils n’ont pas le choix…
Entre silences et rires nerveux, le reportage dessine le désespoir des paysans de Fukushima, dont la terre sacrée a été définitivement « souillée ».   

mercredi 21 novembre 2012

Chronique de la grande rivière, semaine 48 (ou l'absence de)

Bonjour à tous

Pas beaucoup de photos cette semaine.
Parfois c'étaient mes modèles qui ne rentraient pas dans le cadre

 


Parfois y' rentraient mais ne pouvaient s'empêcher de faire l'autruche



Et d'autres fois encore, ils étaient  à la limite de l'impolitesse et je ne pouvais décemment vous les montrer


Alors pour aujourd'hui, juste le panier de cette semaine :
de la betterave
du chou (plusieurs variétés, ce sera au choix)
des oignons
du chou rave ou du radis rave
de la chicorée
des bettes
du fenouil
(contenu susceptible de modifications suivant récolte)


Nous avons fait le récapitulatif du sondage, il vous parviendra dans le WE.
Comme nous avons quelques petits nouveaux dans les amaps, il faut que je prenne le temps de faire un texte d'explication rapide.
Et là nous venons juste de finir le nettoyage des oignons pour demain, alors le sondage a attendu, il attendra encore !
merci pour votre compréhension.

Bonne soirée

Isabelle

mardi 20 novembre 2012

lundi 19 novembre 2012

jeudi 15 novembre 2012

Un peu de pub, c'est bien

et ce n'est pas pour nous, mais pour Blandine qui se lance dans la création de vêtements

 « Rue du lin »,

"Rue du lin" est une échoppe où vous trouverez des vêtements et accessoires pour toute la famille, mais également pour la maison.
Comme le nom l'indique je travaille beaucoup le lin, mais aussi, le coton, la soie... En bref, vous l'aurez compris, mes matériaux de prédilection sont les fibres naturelles.
Toutes les pièces sont uniques, à l'image de ce que nous sommes. C'est l'esprit de cette marque encore toute jeune. Vous pouvez me contacter pour toute demande spécifique : taille atypique, souhait de coloris, ou de textile....  
J'espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir et peut être à porter mes créations que j'en ai à les réaliser"

et c'est là :
http://www.ruedulin.com/ 

mercredi 14 novembre 2012

Chronique de la grande rivière, semaine 47

Je ne sais pas quand est ce qu'ils ont su.
Ni comment.
Ni pourquoi.
N'empêche que depuis cet été où nous prîmes la ferme décision d'arrêter notre petit élevage de cochons, ces derniers nous font des trucs de ouf !

Ça a commencé par Dédé qui remporta haut le groin le premier prix porcin lors du comice cantonal.



Puis ce fut celle que l'on nomme tour à tour "coquine", "filoute" ou "chipie"


qui, alors qu'elle et sa fratrie avaient été placées à l'intérieur de la camionnette  de leur nouveau propriétaire, s'en échappa, parcourut les deux kilomètres qui nous sépare du village pour en revenir à la nuit tombée toute fringante  avec derrière elle un Damien qui , parce qu'il lui avait couru après, ne l'était plus trop, fringant...
Non seulement cette petite rouquine aux yeux de velours s'échappa une deuxième fois d'une autre camionnette, mais elle défie depuis toute forme de clôture électrique et on la retrouve souvent en train de promener son petit groin charmant à travers champ !

Et puis il y a eu cette mère cochon qui, lorsque nous passions à coté d'elle, rassemblait sa toute jeune et belle progéniture pour la mettre sous notre nez.
Il se trouve que, quelques jours auparavant, j'avais écouté une émission relatant des expériences qui montraient que la vue de bébés humains ou animaux provoquaient en nous un effet immédiat de tendresse et une envie de protéger, bref, vous l'aurez compris, tout le contraire que ce que nous avions prévu pour ces beaux cochons !
Et tandis que j'étais partie d'un bon pas trouver Damien pour lui proposer d'en garder au moins un parce que "quand même regardes comme il sont trognons",  je compris le stratagème de ces bêbêtes à la queue tirebouchonnante : ils faisaient tout pour qu'on les garde, les coquins !

Alors, auront ils eu raison de se démener ainsi ?
Les cochons resteront ils présents à la Grande Rivière tout le temps que durera notre épopée légumière ?
Dédé fera il encore chavirer le cœur de ces dames ?
Le bain de pattes sera il encore au gout du jour dans les prochains mois ?
Vous le saurez dans à peu près un an, un an et demi (c'est le délai que l'on se donne pour s'en séparer !)

En attendant j'ai choisi d'exploiter à fond le truc du bébé qui provoque attendrissement et larmes aux yeux...
 J'me suis dit que ça marchait p'têt aussi pour les légumes et que justement cette semaine, devinez ce que nous vous avons prévu ?

Petits chanceux, va, mais oui !  Une série de bébés céléris raves !

Et pour accompagner ces petits céléris trop mignons tout plein, vous aurez :
des navets (un peu coupés : malgré les voiles, la mouche a sévi, à cela s'est ajouté un peu de maladie qui déforme les racines)
des oignons
de la salade (scarole ou frisée)
du chou
du radis rave
(contenu susceptible de modifications suivant récolte)

Il ne me reste plus qu'à aller préparer tout ça, non sans  avoir joué un petit peu avec Capucine (ou elle avec moi, c'est selon)


et fait un petit tour...aux cochons, bien sûr !
a demain

Isabelle

lundi 12 novembre 2012

samedi 10 novembre 2012

mercredi 7 novembre 2012

le panier de la saint geoffroy et de la saint théodore

La journée on se dit que, ce serait bien oui, de raconter combien il est appréciable de travailler avec un chat qui fait l'andouille juste à côté et que ce n'est pas donné à tout le monde et que je pense même qu'il s'agit là d'un privilège de la vie à la ferme et que ce serait bien aussi donc de raconter ça.
Et puis le soir vient et finalement c'est la flemme qui s'invite parce qu'avec des journées aussi courtes, on est obligé de courir et que courir en travaillant, ça fatigue...et que même le chat, le même qui faisait l'andouille ce matin pour qu'on soit obligé de prendre des pauses dans notre travail si fatigant et ben même le chat dort tout recroquevillé sur les genoux fatigués de Damien...
Alors parce que le panier de cette semaine ressemblera à un panier d'automne (courge, pomme de terre, betteraves, chou, scarole, poireaux)(contenu susceptible de modifications selon récolte et stock)
parce que notre apprenti s'est fait agrippé par la grippe et que demain sera donc une longue journée fatigante
et parce que surtout il existe, mais oui, des photos de ce chat blagueur qui fait la course avec une génisse couchée
ou qui joue à cache cache
qui fait tout comme Capucine

qui aimerait bien croquer l'oiseau qui marche sur la bâche de la serre

pour toutes ces raisons donc et parce que le chat sent lui aussi que ses paupières sont lourdes
je vous dis à demain !
(et parce que vous êtes plusieurs à nous demander : nous n'avons pas encore fait le bilan du sondage, mais patience, j'essaie de m'y atteler ce WE)

Isabelle

vendredi 2 novembre 2012

Travaux d'automne...





Les journées sont courtes, alors chaque minute compte (d'ailleurs, là je n'ai plus qu'une minute à vous consacrer avant d'aller nourrir les animaux alors que le jour (gris) se lève !
La dernière gelée a eu raison des dernières tomates (même plus de quoi préparer un poulet basquaise  chez Fauchon !), nos adhérents mangeurs avalent leurs derniers poivrons.
L'entrée dans l'automne est là avec des terres gorgées d'eau, de la pourriture dans les légumes et moins de rendement que prévu.
On attend le printemps 2013 avec impatience. Un printemps qui sera doux et sec, suivi d'un bel été et d'un automne tardif (mais si, puisqu'on vous l'dit !).
Mais là, j'entends le doux grognement impatient des cochons au fond du terrain alors j'y vais avant qu'ils ne s’aperçoivent qu'il n'y a pas d'électricité dans la clôture !