vendredi 28 septembre 2012

small is beautiful

 Ce film révèle les mécanismes et les enjeux de la mondialisation et de la financiarisation de l’agriculture, et les résistances qui commencent à apparaître. Il met en avant les nouvelles alternatives qui se dessinent : l'avenir est dans le « petit » et le local
(c'est en 6 parties) 

http://www.dailymotion.com/video/xidwoq_small-is-beautiful-1-6_news
http://www.dailymotion.com/video/xidy1m_small-is-beautiful-2-6_news
 http://www.dailymotion.com/video/xie0fu_small-is-beautiful-3-6_news
http://www.dailymotion.com/video/xie2im_small-is-beautiful-4-6_news
http://www.dailymotion.com/video/xie3cj_small-is-beautiful-5-6_news
http://www.dailymotion.com/video/xie3ty_small-is-beautiful-6-6_news


jeudi 27 septembre 2012

Film "les moissons du futur"

Sur Arte le 16 octobre prochain à 20h 50
Existe-t-il une alternative globale aux pesticides, aux OGM et à l'industrialisation de plus en plus poussée de l'agriculture ?
Bande annonce ici :
 http://m2rfilms.us4.list-manage.com/track/click?u=d98a3d1f3293e7656b5f26543&id=845b03169b&e=33db4eba76


mardi 25 septembre 2012

Enfin un bon bouquin

 Pour aller au delà de la bio,
  pour une vraie réflexion sur la place de l'agriculture dans notre société et ses implications environnementales et sociales




 La Bio entre business et projet de société

Sous la direction de Philippe Baqué
aux éditions Agone
« La grande distribution propose des produits bio importés de l’autre bout du monde, à l’empreinte écologique catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d’achat. Pendant ce temps, des paysans vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d’Amap.
Plutôt qu’une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? »


Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d’autres se sont inspirés de leurs pratiques. L’ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.

Au sommaire
Introduction : Quel sens donner à la bio ?
1. Colombie : la bio au cœur des conflits
2. La double nature de la bio
3. Élevages de volailles : la bio va-t-elle y laisser des plumes ?
4. Opération « B.I.O. » : guerre commerciale & grande distribution
5. Andalousie : bio et mer de plastique
6. Des acteurs historiques de la bio face aux nouveaux enjeux
7. Maroc : l’obsession exportatrice
8. Biocoop : le grand écart
9. Changer de distribution pour changer de société
10. Comment le lait bio va-t-il tourner ?
11. Les Amap : miracle ou mirage ?
12. Israël – Palestine : la bio entre champ et bataille
13. Semences : la bio contre la bio diversité ?
14. De la démocratie alimentaire aux États-Unis
15. Bolivie : l’agroécologie d’avant la bio ?
16. L’agroécologie, un outil de transformation sociale
Conclusion : Une autre bio pour un autre monde ?


Pour pouvez lire l'introduction du livre en cliquant sur le lien ci dessous
introduction

samedi 22 septembre 2012

Venez nous retrouver...

...à "Entre cours et jardins" le Week end prochain.

Cette manifestation rassemble, les samedi 29 et dimanche 30 septembre, autour de la cathédrale Saint-Julien et dans la Cité Plantagenêt (candidate au patrimoine mondial de l'Unesco) tous les amoureux du monde végétal et du patrimoine historique !

Concerts, visites de jardins, animations pédagogiques, exposition, exposants...dont la Ferme de la Grande Rivière et les amaps qu'elle fournit !
Retrouvez nous place Saint Pierre, samedi et dimanche, de 10h à 18 h.

Pour plus de renseignements :
http://www.wmaker.net/coursetjardins/Bienvenue-a-cette-cinquieme-edition_a59.html


Cité Plantagenêt, Le mans

jeudi 20 septembre 2012

C'est d'actualité


Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués * pour leurs impacts sur la santé  plus longuement et complètement que les agences sanitaires, les gouvernements, les industriels et d'autres chercheurs ne l'ont jamais fait. Les résultats sont alarmants. Il s'agit de deux produits très représentatifs : un maïs transgénique tolérant au Roundup, le caractère partagé par plus de 80% des OGM alimentaires, et le Roundup lui-même, le pesticide le plus utilisé sur la planète. On ne teste pas au niveau réglementaire ces produits sur des humains, mais sur des rats. Ces tests ont donc porté sur 200 rats en observation pendant deux années sur plus de cent paramètres. Les dosages utilisés (à partir de 11% d'OGM dans l'alimentation, et 0,1 ppb de Roundup dans l'eau) sont caractéristiques de doses environnementales courantes. Les résultats révèlent des mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits, avec des effets hormonaux non linéaires et reliés au sexe. Les femelles développent des tumeurs mammaires importantes et en grand nombre et des perturbations hypophysaires et rénales, et les mâles présentent des atteintes hépato-rénales chroniques sévères. L'équipe du Professeur Séralini de l'Université de Caen publie cette étude très détaillée dans une des meilleures revues scientifiques internationales de toxicologie alimentaire, en ligne ce 19/9/12. Les implications sont gigantesques. Elles permettent de comprendre le mode d'action toxique d'un OGM et du caractère transgénique le plus répandu, mais aussi d'un pesticide à des doses extrêmement faibles équivalentes à celles trouvées dans les eaux de surface et dans l'eau de boisson. De plus, les résultats mettent en lumière le laxisme des agences sanitaires et des industriels dans l'évaluation de ces produits.
En conséquence, les autorisations de mise sur le marché de ces produits doivent être immédiatement revues, les tests actuellement en vigueur de 90 jours doivent être prolongés à 2 ans pour tous les OGM, les pesticides doivent être testés 2 ans à faibles doses et en formulations, les tests réglementaires des compagnies doivent être immédiatement rendus publics, et soumis à l’expertise contradictoire. Ils doivent être à l'avenir réalisés indépendamment des fabricants.
 
*”Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize”. Food and Chemical Toxicology, Séralini G.E. et al. 2012
 
Les résultats et l'expérience, son contexte et ses conséquences sociales font fait l'objet du livre « Tous Cobayes ! » de Gilles-Eric Séralini, publié le 26/9 chez Flammarion. Un film est librement adapté de cet ouvrage « Tous Cobayes ? » de Jean-Paul Jaud; sortie nationale au cinéma le 26/9. Un documentaire télévisé « OGM, vers une alerte mondiale ? » a été réalisé par François Le Bayon. L’impact juridique et  sociétal est l’objet du livre « La vérité sur les OGM c’est notre affaire » de Corinne Lepage publié par les éditions Charles Léopold Mayer.
 
Voir pour plus de détails www.criigen.org; contact criigen@unicaen.fr, +33 (0)2 31 56 56 84

Recettes amapiennes de la semaine 38

ici : http://croqueursdelegumes.free.fr/news.php?id=455


dimanche 16 septembre 2012

Une maraîchère en Amap

Émission de novembre 2011
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-les-amap-association-pour-le-maintien-d-une-agriculture-paysanne-2012-08-11
Portrait d'une maraîchère en Amap
Je l'ai réécoutée vite fait ce matin et par morceaux, avant de partir m'occuper de nos (vos) oignons.


samedi 15 septembre 2012

On me demande souvent...

...pourquoi avoir choisit ce métier ?
A chaud, comme ça, les raisons de ce choix ne sont pas facilement dicibles, tant elles sont multiples.
Outre le fait d'être née dans ce milieu paysan, l'homme qui influença fortement ma manière de voir le monde et ce à partir de mon adolescence fut sans conteste René Dumont.
Cet agronome fut dans un premier temps un ardent défenseur de  l'agriculture chimique et "industrielle", pour finalement, après avoir vu les dégâts que cette révolution agricole engendrait,  devenir un ardent défenseur de l'agriculture vivrière et lutter contre le gaspillage qu'engendre notre mode de vie.

Une petite vidéo ici : http://www.onf.ca/film/rene_dumont_lhomme-siecle

Bovins dans la brume


vendredi 14 septembre 2012

Article du maine libre "Sarthe. En 2012, le bio a pris l’eau"


Je reproduis ici un article du Maine libre (pour ne pas avoir les pubs qui s'afficheront si vous allez directement sur le site http://www.lemainelibre.fr/actualite/sarthe-en-2012-le-bio-a-pris-l-eau-10-09-2012-42518)
je reviendrai sur cet article à un autre moment
 
 Trop d’eau au printemps : Isabelle et Damien ont dû emprunter pour passer l’été.
 
Trop d’eau au printemps : Isabelle et Damien ont dû emprunter pour passer l’été.
Photo "Le Maine Libre" - Olivier Blin

Sarthe. En 2012, le bio a pris l’eau

En Sarthe, la culture des légumes bio a beaucoup souffert des fortes pluies du printemps. Résultat : une baisse estimée de la production de 30 % et des conséquences lourdes pour les petites exploitations.
"C’est la pire année en Sarthe depuis 20 ans." Le constat dressé par Thierry Barré, président du Groupement d’agriculteurs biologiques du département (GAB 72), est sombre.
Entre le froid de l’hiver et les fortes pluies du printemps, 2012 s’annonce en effet comme une année noire pour les maraîchers bio sarthois. « Une saison catastrophique qui pourrait signifier la fin de quelques exploitations », selon Thierry Barré.
Froid et fortes pluies
Membres de plusieurs Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), Damien et Isabelle, producteurs de légumes à Saint-Michel-de-Chavaignes, font partie de ces maraîchers en souffrance.
Leurs terres gorgées d’eau au printemps, ils n’ont pas pu mettre en place leurs cultures à temps. Et, quand ils ont pu le faire, l’humidité a provoqué des maladies et des pourritures en terre pour les cultures de plein champ. Au final, les rendements sont largement insuffisants.
« Sur une année normale, on produit entre huit et dix tonnes de pommes de terre. En 2012, pour l’instant, on n'en est qu’à une tonne », explique Damien. L’exemple des pommes de terre, qui représentent environ 20 % de leur panier annuel, est le plus parlant. Mais il va également falloir racheter d’autres légumes (carottes, courges). Et creuser un nouveau trou dans des finances déjà dans le rouge.
Un prêt pour passer août
« C’est clair que ça va coincer, reconnaît Damien. Nous avons dû emprunter 2 400 € aux adhérents de l’Amap, à rembourser sur 12 mois, pour combler notre trou de trésorerie en août. Ça nous a permis de rester dans la limite du découvert autorisé. »
« Sans le soutien des membres de l’Amap, j’aurais peut-être arrêté depuis longtemps déjà », confie Isabelle.
Pour Thierry Barré, le problème vient aussi de la taille des exploitations : trop petites, elles ne peuvent bénéficier d’aucune aide financière, telle que des indemnisations au titre des calamités agricoles. « Ce sont des petites structures qui fonctionnent dans leur coin, essentiellement en vente directe. Elles n’ont pas de groupe de pression capable de leur obtenir des aides. Il n’y a donc pas de moyen d’atténuer les effets des mauvaises années ».
Pas d’aide financière
Pour tenter de remédier au problème, le président du GAB a rencontré récemment la Direction départementale des territoires et ne désespère pas d’obtenir des fonds d’urgence.
Damien et Isabelle, eux, prévoient de rencontrer prochainement les adhérents de leurs Amap, « pour voir comment on peut gérer l’hiver et trouver une solution tous ensemble ».
Julien PROULT

jeudi 13 septembre 2012

La fin des petits paysans ?

 La France comptait 490 000 exploitations agricoles en 2010 contre 663 000 en 2000. Couverts de dettes, les petits paysans qui ont investi pour moderniser leur exploitation ont souvent été obligés de mettre la clé sous la porte. Reportage dans la Sarthe

http://13h15-le-samedi.france2.fr/?page=accueil&rubrique=reportages&video=manuel_13h15_reportage_1_20120616_220_16062012150108_F2

mardi 11 septembre 2012

C'est la rentrée à la gym volontaire !

Séance 1 : on travaille les étirements

 

ouïe ouïe ouïe, ça fait mal rien qu'à regarder...

lundi 10 septembre 2012

Un vrai travail de cochon


Voilà pourquoi, il y a plus de 6 ans maintenant, nous avons choisit les cochons pour nous aider à retourner le terrain...

dimanche 9 septembre 2012

Aux berges "in" de la grande rivière

Qui a dit que l'aubergine se devait d'être longue et violette pour faire une délicieuse ratatouille ?


de gauche à droite : Black beauty, Louisiane long green, blanche dourga, de barbentane, ronde à œufs. 
Pour le plaisir des yeux et des sens...
Et ça vous ne trouverez pas dans un supermarché !

Une vie de cochon

Grattouilles...


Et bain de boue...


Je ne comprends pas pourquoi cette expression a une connotation aussi négative...

les jumeaux


mercredi 5 septembre 2012

Le bug de la chronique, semaine 36

http://croqueursdelegumes.free.fr/news.php?id=452


Marche "Good food, good farming"

Le "mange-graines" écologique

Cette jolie perruche est apparue dans la haie il y a une quinzaine de jours.
Dans les premiers temps, personne ne pensait qu'elle survivrait très longtemps (et bien sûr, impossible de l'approcher).
Depuis, on la voit parfois dans la journée se nourrir des graines d'adventices tombées à terre, elle discute avec les autres oiseaux, parfois un peu avec nous (enfin c'est ce que l'on aime croire), et ne s'attend certainement pas à ce qu'un jour nous lancions une opération commando pour la récupérer...parce que l'air de rien, l'hiver approche !


mardi 4 septembre 2012

Quelle tuile !

Mais qui, qui ? a donc bien pu voler une partie de la charpente de la grange la nuit dernière ?


lundi 3 septembre 2012

Les derniers nés

Cela faisait quand même bien longtemps que nous n'avions pas eu de bébés cochons...


samedi 1 septembre 2012

Comice, quelques photos



Et quand même, les deux prix pour nos deux très beaux cochons...(bon ok, y'avait qu'les nôtres )