samedi 30 juin 2012

jeudi 28 juin 2012

Le photographe


Au cours de la séance photos  à l'amap, le photographe se laisse...photographier !


« lean finely textured beef »

En exclusivité et rien que pour vous, voici la dernière vision qu'à eu le gars de chez Cargill lorsqu'il vint chercher Choubidou pour en faire du « lean finely textured beef » (bœuf maigre à texture fine)


 Aux dernières nouvelles, le bœuf va bien.

Conseil technique

Pour éviter que mulots, insectes et limaces viennent loger dans les tuyaux d'iirigation, il est bon d'y installer à demeure ...un crapaud.
Par contre, n'oubliez pas de le sortir de là avant de mettre l'irrigation en route....


mercredi 27 juin 2012

Si on disparait, vous n'aurez plus que ça ...!

La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire

Par Agnès Rousseaux (27 juin 2012) http://www.bastamag.net
Hamburgers in vitro, fromages de synthèse, glu de porc, vache ou poisson transgénique… Le tout agrémenté d’une bonne pincée de chimie. L’industrie agroalimentaire multiplie les expérimentations, et commence à inonder le marché de ces nouveaux produits, davantage fabriqués en usines ou en labos que dans les champs. Objectif : nourrir la planète au moindre coût. Sans trop s’attarder sur les conséquences sanitaires et écologiques. Et sans pitié pour les cobayes que nous sommes. Basta ! vous présente le menu agro-industriel de demain. Miam !

    En entrée : une saucisse de glu de porc malaxée
    Cela ressemble à de la guimauve rose liquide. Cette mixture de viande est obtenue en passant les carcasses de poulet ou de porc dans une centrifugeuse à haute température, ce qui permet de récupérer le moindre morceau de barbaque. Les tendons, graisses, tissus conjonctifs sont transformés en pâte. À l’arrivée dans l’assiette, le « lean finely textured beef » (bœuf maigre à texture fine) est utilisé depuis quinze ans « sans restrictions » aux États-Unis.
    Petit détail : ce hachis liquide provient des parties les plus prédisposées à la bactérie E.coli et aux salmonelles. Ce qui rend nécessaire, pour tuer tous les éléments pathogènes, un traitement à l’ammoniaque, substance considérée comme non dangereuse par les autorités sanitaires, et utilisée par ailleurs pour la fabrication d’engrais, le détartrage des métaux, ou la fabrication d’explosifs… Aux États-Unis, le produit est ajouté depuis des années à la viande hachée ou aux hamburgers. Vous en reprendrez bien un peu ?
    Ce pink slime – ou « glu rose », tel qu’il a été rebaptisé par ses détracteurs – a déclenché récemment une tempête aux États-Unis. Des parents d’élèves se sont mobilisés lorsque le ministère de l’Agriculture a annoncé qu’il prévoyait d’acheter plus de 3 000 tonnes de cette mixture pour les cantines scolaires. Devant la fronde populaire, McDonalds et Burger King ont annoncé en janvier qu’ils cessaient d’en ajouter à leurs steaks hachés. Beef Products Inc., le plus grand producteur de pink slime, a dû fermer (momentanément) ses usines. Le géant de l’agroalimentaire Cargill, qui utilise un produit similaire dans ses hamburgers, traité à l’acide citrique au lieu de l’ammoniaque, a annoncé en mars qu’il réduisait sa production.

    En plat : la « viande séparée mécaniquement »
    Pourquoi l’agro-industrie se donne-t-elle tant de mal ? Pour rentabiliser la moindre calorie bien sûr. « Nos installations traitent 4 500 à 6 000 têtes de bétail chaque jour, et il y a beaucoup de déchets dans le processus de fabrication », a expliqué un porte-parole de Cargill. Du coup, ces restes sont broyés, traités, compactés, et utilisés comme additif dans la viande sortie des chaînes de fabrication. Ajouter du pink slime permet à Cargill « d’économiser » l’équivalent de 1,5 million d’animaux chaque année. Impossible de savoir quelle quantité de cette mixture est ajoutée à la viande. Secret industriel. Aucune mention sur l’étiquetage, puisque le pink slime est considéré comme « 100 % bœuf ». Le ministère de l’Agriculture impose une limite de 15 % du fait du traitement à l’ammoniaque. Difficile à contrôler. 70 % des produits de bœuf haché contiendraient du pink slime, affirme Beef Products Inc.
    En France aussi, on pratique le « VSM », pour « viande séparée mécaniquement ». Même objectif : récupérer toute la substance « comestible » possible. La VSM est produite en forçant les os à travers un tamis, sous haute pression. Ce qui provoque la destruction de la structure fibreuse des muscles. Le produit obtenu n’est donc plus vraiment de la viande. La Commission européenne a statué en 2001 qu’un étiquetage différencié était nécessaire, car la viande mécaniquement séparée « ne correspond pas à la perception de la viande par le consommateur et ne permet pas de l’informer de la nature réelle du produit »... Les petits morceaux d’os contenus dans la VSM ont aussi une taille réglementée.
    Où trouver cette appétissante substance ? Notamment dans les saucisses. 700 000 tonnes de VSM sont produites par an en Europe. Un marché de 400 à 900 millions d’euros. En France, le volailler Doux, avec sa marque Père Dodu, a été accusé par la répression des fraudes de tromperie sur l’étiquetage : entre 2009 et 2011, il a écoulé 1 282 colis de saucisses de « poulet séparée mécaniquement » en les présentant comme « viande »... Destination : des cantines scolaires et des maisons de retraite. Côté traçabilité, ce n’est pas gagné.

    Le plateau de fromages synthétiques
    Du côté des produits laitiers aussi, une formidable innovation technologique permet de casser les prix. Cargill a lancé en 2009 un « fromage » sans lait. « Son aspect, son goût et sa texture correspondent parfaitement à ceux du fromage à base de protéines laitières, vante le géant de l’agroalimentaire. Ils sont semblables à ceux des traditionnels fromages à pâte dure, comme le gouda, le cheddar ou le gruyère, assurant ainsi les mêmes plaisir et satisfaction aux consommateurs. » Ce fromage chimique, le Lygomme™ACH Optimum, est composé de trois amidons, d’un galactomannane (E410, 412, 417), d’un carraghénane (E407) et d’arômes. Un « système fonctionnel », qui « reproduit la fonctionnalité des protéines du lait et les remplace totalement », sans pourvoir prétendre à l’appellation « fromage », puisque sans produit laitier.
    Son avantage ? Son prix. Le Lygomme™ACH Optimum permet de ne pas dépendre des fluctuations du marché du lait. Une « alternative rentable » pour les pizzas au fromage : le Lygomme est 200 % moins cher que la mozzarella ou l’emmental ! Et même 60 % moins cher que le « fromage analogue », autre produit de substitution en circulation. Ce dernier, à base d’huile de palme, d’amidon, de sel et d’exhausteurs de goût – et 15 % seulement de protéines de lait –, a déjà inondé le marché européen. Cargill vante aussi les propriétés diététiques de son Lygomme : moins de matières grasses et moins d’acides gras saturés. Le produit a même été nominé aux Food Ingredients Excellence Awards 2009, grand rendez-vous de l’agroalimentaire, pour le titre d’« Innovation de l’année », catégorie... Produits laitiers (sic).
    En Europe, pas de problème de commercialisation des substituts de fromage : il suffit que les composants soient clairement indiqués sur l’étiquette. Mais qui peut deviner que le « galactomannane » inscrit sur l’emballage désigne la pâte fromagère de la pizza ou des lasagnes ? D’autant que les producteurs laissent souvent une part de « vrai fromage » dans la liste des ingrédients pour ne pas effrayer le consommateur. Selon un reportage de la chaîne ZDF, l’Allemagne produit chaque année 100 000 tonnes de « faux » fromage. Un dixième de sa production. Un laboratoire allemand a analysé une centaine de sandwichs au fromage. Verdict : un tiers d’entre eux ne contenaient pas du « vrai fromage ».
    Au menu demain : animaux transgéniques et hamburgers in vitro
    Autre solution pour produire plus de protéines animales : des animaux qui « poussent » deux fois plus vite. Dans les laboratoires se multiplient les expériences pour produire des animaux génétiquement modifiés aux propriétés intéressantes pour l’industrie agroalimentaire. Aux États-Unis, les cochons « Enviropig », génétiquement modifiés pour moins polluer, et les saumons « Frankenfish », qui grandissent deux fois plus vite, attendent leur autorisation de mise sur le marché (lire notre enquête). Des vaches hypermusclées, des chèvres dont le lait fabrique de la soie, des porcs avec un gène de souris… Des animaux porteurs de gènes étrangers à leur espèce pourraient arriver bientôt dans nos assiettes. La Chine est à la pointe de la recherche sur la transgenèse animale. Et l’Europe se prépare discrètement à suivre le mouvement.
    L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) vient de lancer une consultation publique concernant l’évaluation des risques environnementaux des animaux génétiquement modifiés. Objectif : définir les données requises et la méthodologie à appliquer « si des demandes d’autorisation de mise sur le marché dans l’Union européenne devaient être soumises dans le futur »… L’évaluation porte « essentiellement sur les poissons, les insectes, les mammifères et les oiseaux génétiquement modifiés ». Vaste programme ! « Jusqu’à présent, aucune demande d’autorisation de commercialisation d’animaux GM n’a été déposée dans l’UE », précise l’Efsa. Mais « la technologie a rapidement évolué ces dernières années et, dans certains pays non membres de l’UE, les autorités de réglementation évaluent déjà la sécurité des animaux GM, tant au niveau de l’environnement qu’au niveau de l’alimentation humaine et animale ».
    Et bientôt… le steak de sérum de fœtus de cheval
    Demain, nous pourrons aussi nous demander si le steak ou la saucisse que nous avalons goulûment a bien un jour été « vivant ». De nombreux programmes de recherche travaillent depuis des années sur la viande artificielle. La Nasa a été la première à s’y intéresser (pour nourrir les futurs astronautes en route vers de lointaines planètes). En 2000, des chercheurs new-yorkais ont réussi à produire de la chair de carpe à partir de cellules prélevées. Comment fabriquer de la viande en éprouvette ? Les scientifiques cherchent à développer du muscle à partir d’une cellule de porc (bien vivant celui-là), par la mise en culture dans un milieu riche en nutriments.
    Pour le moment, les morceaux de viande produits in vitro, fabriqués avec des cellules souches de porc et du sérum de fœtus de cheval, mesurent 2,5 cm de long et apparaissent gris et ramollis. Pas de quoi ouvrir l’appétit… En France, on doute d’arriver à un résultat à court terme. « L’une des difficultés majeures est de reproduire la finesse de l’irrigation sanguine, qui apporterait les nutriments et les facteurs de croissance nécessaires aux cellules, en mimant l’irrégularité des pulsations cardiaques », explique Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Inra. En septembre dernier, des chercheurs néerlandais promettaient d’ici à six mois un steak prêt à manger… Le coût du morceau de viande reste pour le moment prohibitif : 250 000 euros.
    Ces travaux sont encouragés par la plus importante organisation des droits des animaux, People for the Ethical Treatment of Animals (Peta), qui voit dans la viande in vitro un moyen de mettre fin aux souffrances des poulets, porcs ou vaches tués chaque année. Peta a promis une récompense d’un million de dollars au premier chercheur qui – avant le 30 juin 2012 – produira de la viande de poulet in vitro, au goût identique à celui du « poulet réel », et pouvant être fabriquée à grande échelle.
    La solution écolo : mangez des vers, des scarabées et des papillons
    Pour faire face à la demande mondiale, la production animale devrait doubler d’ici à 2050, estime la FAO [2]. Si d’ici quelques décennies les protéines ne poussent pas encore dans les laboratoires, cela représentera 36 milliards d’animaux – en plus de 9 milliards d’humains – sur la planète. Alors que l’élevage est déjà responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre… La solution ? Réduire notre consommation de viande. Autre moyen pour réduire l’impact écologique de l’élevage : développer les cultures d’insectes. Certes, la quiche au vers ou la tarte à la chenille risquent d’avoir du mal à trouver des adeptes en France… Mais, selon la FAO, plus de 1 000 espèces d’insectes sont consommées dans le monde [3]. Une alimentation très saine et nutritive : les insectes apportent autant de protéines que la viande traditionnelle. Avec une teneur en fibres comparable à celle des céréales, plus du fer, du calcium et de grandes quantités de minéraux et de vitamines. Scarabées, papillons ou fourmis mais aussi punaises, termites et abeilles seront peut-être la base des repas les plus sains… De quoi en tout cas varier les menus !
    Les insectes, c’est bon pour l’environnement : il faut 8 kilos de végétaux pour produire un kilo de viande bovine. Et moins de deux kilos pour produit un kilo d’insectes. Une matière première que l’industrie agroalimentaire semble pour le moment délaisser. En attendant les élevages intensifs et la future pâte d’insectes que ne manquera pas de nous concocter l’industrie alimentaire, il est toujours possible de déguster une sucette scorpion aromatisée à la myrtille, des raviolis de criquets ou des brownies aux vers.
    Agnès Rousseaux

    "Même pas peur"


    Il a fait chaud cet après midi.
    Heureusement que nous avions laissé pousser quelques "mauvaises" herbes dans les pommes de terre nouvelles pour procurer un maigre ombrage à Capucine.
    Le problème est la solution.

    Lutte biologique, suite

    Anti rongeur dans les semences


    lundi 25 juin 2012

    Amap, questions et réflexions.



    Vendredi soir, à une distribution :
    "Vos paniers sont trop légers. Je voudrais rompre mon contrat, vous ne respectez pas votre engagement".
    Loin de moi l'idée d'en vouloir à cette personne. Mais après ce début d'année assez catastrophique pour nous ( et nombre de maraîchers), je suis encore toute étonnée de cette demande.
    Les engagements de l'amap sont clairs : la solidarité avec le producteurs en cas d'aléas climatiques, de ravageurs...qui peuvent affecter la récolte. Et encore, bien que notre trésorerie ne nous le permette pas, nous avons racheté des légumes à des collègues pour compléter nos paniers. Alors en  recherchant sur internet les principes fondateurs de l'amap (des fois que je me serais trompée), je suis tombée sur cette lettre d'une productrice en amap. Il y a dedans des choses qui la concerne plus spécifiquement, mais c'est un bon rappel de ce que c'est que l'amap. Pas un simple panier de légumes acheté au producteur d'à coté. Oui il y a de l'engagement. Parce que sans engagement, c'est cette agriculture que nous représentons qui disparaîtra.
    Voilà, c'est là :

    Réflexions et conseils d'une maraîchère en AMAP

    Elisabeth Carbone, jardinière du Jardin d'ADELES - Pessac - 33
    «J'en ai marre d'avoir des courgettes chaque semaine», «Y a pas assez de courgettes»,
    «Pourquoi on n'a jamais de carottes ? », « Je fais quoi moi, pour ma petite famille, d'un demi
    chou, un mini pâtisson et de 3 feuilles de blette ? », « Comment on cuisine les choux raves ? », «
    J'aime pas les épinards » ou « j'aime pas le céleri, mais j'adore les épinards », ou « mes enfants
    n'aiment pas ceci, cela », « J'ai pas le temps de cuisiner », « J'ai oublié l'heure de la
    distribution » (ndlr : pas celle du cours de danse !),« Y a pas assez de légumes dans le panier par
    rapport au prix qu'on paye », « faut pas être sortir de la cuisse de Jupiter pour semer 3 radis »,
    mais aussi : « moi, j'arrive pas à avoir le moindre radis chez moi, c'est pas si simple la culture
    des légumes »,...
    Autant de remarques qu'on entend pendant les distributions...
    Alors je me questionne : Chacun a t il bien compris ce qu'est une AMAP ?
    Le contrat d'engagement a-t-il été bien lu ? La motivation réelle de chacun à choisir ce système
    est il un vrai désir de soutien à une agriculture locale et de qualité et d'assurer un revenu
    décent aux producteurs ? La situation particulière du Jardin d' ADELES, avec ses difficultés estelle
    connue des adhérents ? Chacun a-t-il bien conscience de la pénibilité du travail de la terre ?
    Si chacun se doute bien, vaguement, qu'un agriculteur travaille beaucoup, par contre la plupart
    ignore le stress intense de ce métier. On imagine une vie au calme, proche de la nature, en rythme
    avec les saisons,... Et pourtant le stress est quotidien ! Qui n'a pas vu un paysan scruter le ciel
    avec angoisse quand les 4 de ses récoltes ont déjà été déchiquetés par la grêle ? Ou bien
    inquiet parce que les matinées sont trop froides pour la saison ? On le sait bien : les paysans se
    plaignent toujours du temps !... Et puis il y a aussi les ravageurs ; attaque de piérides du chou, de
    doryphores, un mulot dans les semis,... les chevreuils, et j'en passe (vols, entre autres)... Comme on
    dit : «Tant que le grain n'est pas dans le grenier...»...
    En AMAP se rajoute à tout cela le stress de remplir les paniers. Parce qu'il faut savoir que si les
    consommateurs s'engagent (c'est dans le contrat) même si les paniers sont petits, même voire
    vides ; aucun producteur ne vit bien dans sa tête de ne pas offrir des paniers largement garnis et
    diversifiés...
    Alors quand le maraîcher n'est déjà pas satisfait lui-même de ses panier et que là où il aurait pu
    espérer être soutenu et encouragé par les consommateurs, il reçoit finalement surtout des remarques
    et des critiques, c'est un stress supplémentaire, dont il se passerait bien !... Certes en AMAP il y
    a l'assurance d'un revenu et c'est une réelle évolution, mais c'est
    bien souvent au prix d'une telle accumulation de stress supplémentaire...
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    AVANT DE VOUS ENGAGER DANS UNE AMAP, IL. EST NECESSAIRE DE BIEN PRENDRE
    CONSCIENCE DU CHANGEMENT QUE CELA ENTRAINERA DANS VOTRE VIE DE TOUS
    LES JOURS ET DE PRENDRE LE TEMPS DE BIEN REFLECHIR. IL VOUS FAUT :
    *- **Savoir ce qu'est une AMAP et ce a quoi vous vous S'engagez* (et non espérer avoir des
    légumes moins chers, car ce n'est pas le but d'une AMAP...)
    *- **Bien vous renseigner sur l'AMAP que vous choisissez*, discuter avec les anciens adhérents.
    Savoir que ce n'est pas du tout le même engagement de *choisir un producteur installé* de
    longue date *ou un qui démarre*. Il faut en être conscient et bien réfléchir à votre capacité
    d'engagement (financier, coups de main,..).
    *ATTENTION !* Ce n'est pas non plus le même engagement *quand il s'agit d'un nouveau
    terrain*, comme à Terre d'ADELES par exemple. C'est une belle aventure à mettre en place ;
    mais le rendement est très incertain, l'investissement personnel en temps y sera forcément plus
    grand (pour les maraîchers, mais aussi logiquement pour les adhérents). Notre terrain en l'occurrence
    est presque une tourbière, qui demanderait 2 à 3 ans pour avoir de meilleurs rendements (et nous
    allons encore changer de terrain !...).
    *Le lieu de la production* *est donc* *aussi un choix.* Si on choisit une production très locale,
    en ce qui concerne Pessac, on restera de toutes façons dans des terres sableuses, on ne peut
    pas espérer le même rendement dans le sable que dans des terres d'alluvion (donc moins de
    rendement devrait se traduire en AMAP par coût des légumes plus élevé si basé, comme cela
    devrait être, sur les charges réelles - mais c'est un autre débat...).
    *- Bien lire le contrat !* Et si vous le signez, être d'accord sur son contenu et tenir vos
    engagements, comme les producteurs s'engagent à tenir les leurs.
    *- **Savoir qu'il faudra venir chercher votre panier à jour et heure fixes, ceci chaque semaine !
    • Ce qui n'est pas plus compliqué que d'aller chaque semaine à un cours de danse, c'est juste
    une habitude à prendre. Mais attention à s'organiser pendant les vacances (amis ou famille ou
    autre adhérent de l'AMAP).
    *- **Savoir que vous ne choisirez pas le contenu de votre panier*. Ça veut dire que s'il y a
    certains légumes que vous n'aimez pas, il faudra soit vous débrouiller pour les échanger avec
    d'autres adhérents, soit apprendre à les apprécier à l'aide de nouvelles recettes. Vu la
    diversité des goûts dans un groupe de consommateurs, il est impossible au producteur de
    s'adapter à chacun !
    *- **Savoir que vous n'aurez pas la même quantité de légumes tout au long de l'année*.
    Puisque vos producteurs cultivent des légumes de saisons et que vous n'aurez pas de légumes
    qui viennent d'Espagne par exemple. Il y a en France, beaucoup plus d'espèces de légumes qui
    poussent en été et à l'automne qu'en hiver et au printemps (on trouve des tableaux avec la
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    liste des légumes de saison). Variétés ET quantités varient donc beaucoup dans les
    paniers en fonction des saisons.
    *- **Savoir que vous n'aurez pas la diversité que l'on a sur un marché*. Vous ne pouvez pas
    attendre du producteur qu'il arrive à produire tout seul ce que l'on trouve sur un marché
    entier ; c'est-à-dire qu'il réussisse aussi bien ses carottes que ses épinards, que ses choux,
    etc...
    Alors *il y aura certains légumes en abondance* (il y a beaucoup de recettes qui permettent
    d'accommoder de manière très variées le même légume), *et d'autres qu'il n'y aura pas ou
    très peu*, avec parfois de petites portions dans le panier pour partager entre tous...
    Cela peut être dû à une erreur du producteur, mais il fait toujours de son mieux pour diversifier
    ses cultures. Ce qui nécessite d'ailleurs de sa part un gros travail de
    programmation de celles-ci ; il est évident que jamais un maraîcher n'aura prévu 3 kilos de
    courgettes dans les paniers chaque semaine et pas d'aubergines par exemple ; un des avantages
    de l'AMAP c'est que rien ou presque n'est jeté (pas de gâchis), mais si le rendement
    de courgettes est 3 fois supérieur aux prévisions, elles seront dans vos paniers !...
    Le rendement dépend beaucoup du sol, des ravageurs, de la qualité de la semence,... et
    surtout du temps !
    En ce qui concerne les tomates cette année par exemple, dans le Sud Ouest cela a été une
    catastrophe...
    Et puis il faut savoir aussi que les adhérents de Terre d'ADELES en particulier, bénéficient
    cette année des compétences de ses administrateurs, et des subventions ainsi obtenues : ils
    ont quand même des paniers relativement bien remplis, car complétés par d'autres producteurs.
    Dans une véritable AMAP, solidaires du maraîcher qui n'aurait pas les moyens de compenser
    les manques en achetant des légumes ailleurs, les paniers seraient beaucoup moins remplis...
    *- **Savoir qu'il faudra vous remettre à cuisiner !* Les maraîchers ne savent pas encore
    cultiver des légumes tous cuits (d'ailleurs la plupart peuvent se consommer cru et sont
    meilleurs pour votre santé ainsi) !
    Comme la récolte est partagée entre tous, cela donne parfois des petites quantités de
    légumes (200g de haricots Coco par exemple !). De nombreuses recettes existent pour des
    plats excellents avec un mélange de légumes (ne serait-ce que la soupe au pistou, absolument
    délicieuse et qui s'accorde avec tous les légumes) ; les producteurs vous en donnent quelques
    unes ; sinon Internet déborde de propositions culinaires meilleures les unes que les autres. Et
    vous pouvez communiquer aux autres amapiens vos bonnes découvertes ou inventions (par mail
    ou par l'intermédiaire de la Feuille du Jardin) et ne pas tout attendre des producteurs...
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    L'autre solution pour parer aux petites quantités est ce que j'appelle le «ou-ou», quand il y a peu
    d'un ou de plusieurs légumes, les maraîchers et/ou * les aides à la distribution, ils ont le droit de
    s'impliquer*,* *peuvent préparer un choix entre par exemple : blette ou pâtisson ou oseille ; du
    coup en plus grande quantité pour un légume, mais tout le monde n'aura pas de tout.
    Et, en ce qui concerne le Jardin d'ADELES en particulier, mais j'estime pour ma part que cela
    devrait être ainsi dans chaque AMAP (bien lire le contrat avant de s'engager !) :
    *- **Savoir qu'il vous faudra aussi donner des coups de main au jardin ! *Si on est capable de
    s'engager à un cours de danse ou de peinture (*une des excuses fréquentes de retard aux
    distributions ou d'impossibilité de venir donner un coup de main !*), alors on doit pouvoir aussi
    s'engager pour produire sa propre nourriture, retrouver ses racines et mettre un minimum les
    mains dans la terre par solidarité avec le maraîcher et du coup mieux comprendre les contraintes et
    aléas du métier.
    Quand le producteur habite un peu loin, alors un chantier collectif chaque mois sur une journée
    avec pique nique partagé, est un autre fonctionnement possible. Ou bien le remplacement pendant
    les vacances (récolte et arrosage par exemple), mais cela nécessite d'être bien au courant. Je peux
    vous garantir en tout cas que le travail dans la convivialité ce n'est que du plaisir !
    L'AMAP est un formidable outil pour sauvegarder une agriculture locale et de qualité et pour
    procurer un revenu décent aux producteurs. Mais il faut pour cela que chacun fasse un réel
    effort : c'est un vrai bouleversement dans sa manière de vivre et de consommer. Le métier de
    paysan aussi passionnant soit il, n'est pas un métier facile et leur nombre diminue de manière
    très inquiétante continuellement.
    * Alors préservez-les ! Aidez-les ! Soutenez-les !*
    *Ils nourrissent le monde et sont l'avenir de la planète ! Et vous aussi !
    Merci à tous les adhérents de Terre d'ADELES qui m'ont encouragée, soutenue, remerciée, ceci
    quelque soit le contenu des paniers (trop, pas assez, pas aimé,...) Merci à ceux qui ont su compenser
    le manque de quantité par le plus en «gustativité», à ceux qui m'ont aidée en pratique sur le terrain,
    mais aussi par des idées constructives : ils m'ont donnée, avec la passion du jardinage, que du
    bonheur ! Il y a des gens formidables, vraiment ! :-)
    (http://amap.bassin.pagesperso-orange.fr/Fichiers%20PDF/Reflexions%20et%20conseils%20maraichere%20AMAP.pdf )

    Il était une fois....

    "que tu as de grandes dents ! "
    ...


    dimanche 24 juin 2012

    Les Hommes de l'ombre...

    ...sont parfois des femmes

    Et parfois juste des hommes aux cheveux longs...

    (et non on ne bosse pas la nuit !  Juste un petit contre jour (accentué) fait ce matin alors que nous étalions de la paille (enfin pendant "qu'ils" étalaient de la paille !!)

    Après s'être emplis de bon air empoussiéré et s'être garnis la chevelure de paille, la pause s'imposa...

    Câlin pour les uns (unes)





    Et café pour les autres


    dimanche 17 juin 2012

    Abandon de l'été...

    ...ça a déjà commencé...


    samedi 16 juin 2012

    Documentaire : Adieu veau, vache, cochon, couvée


    Et pour une fois, la relation entre le prix de la nourriture et les conditions d'élevage est mise en évidence.
     Peut on produire à pas cher sans que l'un des maillons ne soit sacrifié (animaux,  producteurs, travailleurs, écosystème...) ?

    Pollution électromagnétique due aux antennes...

    ...un phénomène inquiétant même en campagne où elles poussent comme des fleurs


    A l'abri du coquelik'eau


    Les fils L


    Il était bien temps d'attacher tout ce beau monde (je parle des plants, bien sûr)

    samedi 9 juin 2012

    Le problème est la solution

    On observe aujourd'hui en Grèce un fort mouvement de retour à la terre, mouvement qui s'intensifie avec la crise...Vous avez juste besoin d'une petite heure pour écouter ça :
    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-grece-1-retour-a-la-terre-2012-06-09


    Mais comment fait la vache...

    ...pour sentir d'où vient le vent ?


    vendredi 8 juin 2012

    Petit peuple de la marguerite

    Le juvénile

    ça y est, le petit oiseau  est sorti !
    Plus personne dans le nid alors un coup d'oeil aux alentours et  voilà un petit rouge queue perché sous le toit de tôle...




    Il aura eu plus de chance que ce petit piou piou que nous avions trouvé, il y a quinze jours, par terre sur le chemin qui longe la haie...



    Expression "Perdre pied"


    mardi 5 juin 2012

    Ne le dites pas aux parents !


    La grande serre

    La grande serre est enfin remplie.
    'Manquait plus que le paillage végétal (ici, compost de végétaux). 
    A l'essai donc cette année : mise en place de buttes permanentes avec couvert végétal (voir D.Soltner, ainsi que les principes de la permaculture).