lundi 30 janvier 2012

mardi 24 janvier 2012

Chronique de la grande rivière, semaine 5

Je ne pouvais décemment pas commencer cette chronique sans revenir-non sans une certaine émotion, je vous l'avoue- sur le drame qui se déroula ici, sur nos terres, par une fraîche matinée de janvier tandis que nous marchions lui et moi vers une belle journée
photographique.

J'avais pour objectif de prendre quelques beaux clichés pour vous les envoyer ensuite, mais le sien (d'objectif) refusa tout net de collaborer.
S90, c'est le petit nom de cet appareil photo, demeura sourd à mes injonctions à reprendre du service, j'en demeurai toute muette.

Vous connaissez la suite : les pleurs, les râles, les cierges que l'on allume et les prières que l'on psalmodie, et je ne suis pas loin de penser que cela influença fortement Standard & Poor's dans son évaluation de la France qui en perdit son triple A.

Mais parce que l'on vit aussi d'espoirs, je peux vous assurer que nous mettons tout en œuvre pour rétablir une situation normale. Pas plus tard que la semaine dernière, nous avons confié l'appareil à des mains expertes.
"Expertes ? madame est trop bonne " dira sans doute la personne à qui elle appartiennent.
 "Que nenni mon petit, qui a des mains est loin d'être manchot" ( parce que c'est vrai, et parce que ça lui met un peu la pression, aussi)

C'est vrai que c'est loin d'être gagné, pourtant.
Lorsque j'ai vidé la carte mémoire pour regarder ce que l'appareil avait vu pour la dernière fois, je me suis retrouvée nez à nez  (ou plutôt nez à groin) avec ça :


Et là, j'ai compris mon erreur.
 
Bien que cela ne fut pas mentionné dans la notice, S90 n'était pas du tout fait pour la photo sous narine. D'ailleurs, ce n'est jamais noté nulle part, à croire que moi seule m'agenouille devant Sus scrofa domesticus pour lui tirer non pas la queue qu'il n'a pas toujours en tire bouchon  mais le portrait.
Toute à mes interrogations, je me suis même demandée s'il ne fallait pas voir dans cette mésaventure l'origine vraie et véritable de l'interdiction du cochon dans certaines religions ?
Puisque le cochon, "ça sait rien faire que des bêtises",  boulottant livres, manuscrits, parchemins, et maintenant appareil photo,  ne risquait il pas de compromettre toute ce qu'une civilisation avait réussit à mettre en œuvre ?

Et tandis que Damien et moi devisions devant cette bande de malfrats pour savoir si oui ou non il nous fallait nous aussi interdire le porc de nos terres et de notre assiette, l'un deux s'approcha.
Il avait coiffé son groin d'une jolie courge orangée qui lui allait ma foi fort bien.


Ceci nous fit bien rire ! Et nous convînmes tous deux  que "dans le cochon, tout est bon, même le fond" (il a "bon fond", quoi).

La morale de cette histoire (ce à quoi je veux arriver en fait depuis le début), c'est que, parfois, pour sauver sa peau, il est bon d'avoir une courge près de soi.
C'est la raison pour laquelle nous en mettrons dans votre panier cette semaine, pour changer et parce qu'on ne sait jamais.
Vous pourrez la cuisiner avec :
des pommes de terres,
des carottes, des poireaux,
des choux Bruxelles et du radis noir.

A jeudi !
Isabelle

lundi 9 janvier 2012

Chronique de la grande rivière, semaine 3

(cliquez sur le titre )

Pause

Eh bien voilà, ça devait arriver, trop de poussière ou trop sollicité, l'appareil photo ne s'est pas réveillé ce matin.
L'occasion d'une pause photographique, donc. Dans un premier temps un peu frustrante mais finalement bénéfique parce que comme toute chose matérielle, il faut savoir vivre sans, pour ne pas en devenir l'esclave.
Pour quelques temps donc, il n'y aura sur ce blog que le lien pour accéder aux chroniques de la grande rivière envoyées chaque semaine aux adhérents !

La Fontaine revisité

...Maître araignée, 
Sur une courge perché
Leur tint à peu près ce langage:
" Vous voici fort dépourvues
maintenant que la bise est venue :
Que faisiez-vous au temps chaud ?
- Nuit et jour à tout venant
Je mûrissais, ne vous déplaise.
- Vous mûrissiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! cuisez maintenant."

dimanche 8 janvier 2012

Qui aurait dit qu'un jour je remercierais mon comptable ou le service des impôts ?
Mais en ce début janvier qui se prend pour un avril un tantinet frisquet, je me surprends à regarder d'un œil reconnaissant-voire attendri- sur les relevés bancaires et les presque 100 mm de cumul de factures que je viens de poser sur le bureau.
Pourtant, se plonger dans un relevé bancaire, au premier abord, ça a l'air aussi sympathique que de passer un nouvel an sur les champs Élysées avec un membre des forces de l'ordre comme compagnon de contredanse.
Mais tandis que dehors le vent s'acharne à soulever les voiles que nous avions précautionneusement mis sur les légumes restés en terre, tandis que la pluie tombe et que la température ne fait aucun effort pour dépasser les 8°C, qu'il est bon d'avoir cette  compta à faire pour ne pas mettre un pied au delà du seuil de la porte d'entrée !
Et si un  doute ou un sentiment de culpabilité persiste, un coup d’œil à la brouette qui a gardé les traces de la dernière récolte suffit à dissuader de bouger la paire de bottes qui dort au coin du feu.



Alors oui,aussi bizarre que cela puisse paraître, je leur suis grée d'avoir à classer toutes ces factures par ordre d'apparition dans la colonne débit, bien qu'elles aient la fâcheuse habitude de transformer le compte en banque en compte en manque.
Et comme il faut bien une "morale" à tout, j'en déduis que pour garder le bon rythme entre débit et crédit, le tout est de savoir garder l'équilibre...

Quant à Pomponette, elle, les factures, la compta, elle s'assoit dessus ! 
Y'a plus d'respect.

samedi 7 janvier 2012

Encore une attaque surprise !

On ne dira jamais assez combien le métier de photo reporter animalier est risqué. Surtout une année comme celle ci. Car si vous êtes désormais tous conscients, amis lecteurs, qu'il faut se méfier du minois du matou, qu'en est il de l'allure paisible du bovin qui peuple nos campagnes ?
L'entrée dans 2012 affecte t-elle la placide attitude légendaire (mais néanmoins véritable) de celle qui incarna Marguerite à l'écran (non, pas Marguerite Duras... La Marguerite qui accompagna Fernandel par monts et par veau dans "la vache et le prisonnier") ?

Les images qui vont suivre se passent, je pense,  de commentaires...(sauf bien entendu les vôtres !)

mercredi 4 janvier 2012

Méfiez vous du chat qui dort

Vous le savez tous, 2012 est une année spéciale.
Certains prédisent même la fin du monde, (ce qui me donne à penser qu'il faut plus que jamais faire sienne la phrase de Desproges :  " vivons heureux en attendant la mort" !)
Toujours est-il que nous avons pu observer, ici à la grande Rivière, un phénomène étrange et plutôt effrayant à vrai dire alors que, le 31 décembre au soir, nous rédigions nos vœux de Bonne année...



Samedi 31 décembre : 23h58


Samedi 31 décembre : 23h59 


Dimanche 01 janvier 00h00

mardi 3 janvier 2012

Concilier élevage et maraîchage ?

Hum hum...là je sais pas pourquoi,  j'ai un doute...


lundi 2 janvier 2012

Si janvier te panique, lis cette chronique !

Mais pour cela il te faut cliquer sur le titre !

Série flaque : chat continue

Patapon guettant un rat d'eau ?