dimanche 8 janvier 2012

Qui aurait dit qu'un jour je remercierais mon comptable ou le service des impôts ?
Mais en ce début janvier qui se prend pour un avril un tantinet frisquet, je me surprends à regarder d'un œil reconnaissant-voire attendri- sur les relevés bancaires et les presque 100 mm de cumul de factures que je viens de poser sur le bureau.
Pourtant, se plonger dans un relevé bancaire, au premier abord, ça a l'air aussi sympathique que de passer un nouvel an sur les champs Élysées avec un membre des forces de l'ordre comme compagnon de contredanse.
Mais tandis que dehors le vent s'acharne à soulever les voiles que nous avions précautionneusement mis sur les légumes restés en terre, tandis que la pluie tombe et que la température ne fait aucun effort pour dépasser les 8°C, qu'il est bon d'avoir cette  compta à faire pour ne pas mettre un pied au delà du seuil de la porte d'entrée !
Et si un  doute ou un sentiment de culpabilité persiste, un coup d’œil à la brouette qui a gardé les traces de la dernière récolte suffit à dissuader de bouger la paire de bottes qui dort au coin du feu.



Alors oui,aussi bizarre que cela puisse paraître, je leur suis grée d'avoir à classer toutes ces factures par ordre d'apparition dans la colonne débit, bien qu'elles aient la fâcheuse habitude de transformer le compte en banque en compte en manque.
Et comme il faut bien une "morale" à tout, j'en déduis que pour garder le bon rythme entre débit et crédit, le tout est de savoir garder l'équilibre...

Quant à Pomponette, elle, les factures, la compta, elle s'assoit dessus ! 
Y'a plus d'respect.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire