dimanche 18 septembre 2011

Animaux du jour

Basquette : pas la dernière pour faire le clown et faire rire son petit monde



Et que penser de la danse aérienne de l'épeire diadème tissant sa toile sous le soleil naissant ?



J'en ai aperçu une autre encore plus grosse dans les aubergines (les doigts, c'était pour donner une idée de sa taille !)



Araignée – « Grand-mère l’araignée » tiré du livre de Cécile Bolly « Magie des arbres » édition Weyrich.

Pour la trouver, il faut suivre la route qui traverse la forêt.
Emprunter un petit chemin de terre.
S’enfoncer seul, entre les genêts et les arbrisseaux.
Marcher sans impatience.
Laisser le regard s’habituer au paysage.
S’ouvrir à ce qu’il y a de plus petit. D’immobile. De silencieux.
Elle est là, au milieu des branches.
Tellement proche d’elles qu’elle a épousé leurs couleurs.
Depuis la nuit des temps, les Indiens l’appellent
« Grand-mère l’araignée »
Ils disent qu’elle seule peut servir d’intermédiaire entre Tawa,
l’esprit du soleil,  et les hommes, quand ils cherchent un chemin
d’évolution, d’accomplissement.
Ils disent encore que depuis la nuit des temps, elle les invite
sans se lasser à planter un arbre et à l’entourer de chants
et de danses, pour qu’il pousse bien droit.
Ils disent enfin que pour aider les hommes à ne pas oublier
le sens de la vie, elle leur a appris à créer des légendes.
Il suffit donc de retrouver son cœur d’enfant
et  de se laisser emmener, joyeux, au petit matin.
Aucun repère, sauf quelques perles de rosée.
Aucun bruit sauf celui des feuilles chiffonnées sous les pas.
Aucun mouvement sauf celui de l’araignée.
Aucune impatience : sa toile est toujours à recommencer .

Elle est là.


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