Au 22 ème jour de grève de la faim, Sandrine, jeune paysanne éleveuse de
mouton à Gourin (56) et militante de la Confédération Paysanne 56, a rejoint les
grévistes de la faim qui sont désormais cinq et font preuve d’un bon moral.
Michel, qui est entré le 1er mai dans sa quatrième semaine de grève de la faim
et qui a déjà perdu 13 kilos, montre toujours la même détermination et un
enthousiasme toujours intact pour accueillir Sandrine qui, avec Séverine,
portent la jeunesse agricole « engagée pour une agriculture paysanne
créatrice de beaucoup d’emplois ». Pour les cinq grévistes et leur comité
de soutien, l’élargissement de la lutte bien au-delà de Notre Dame des landes
est aujourd’hui acquis.
Mais c’est surtout la réponse du candidat François Hollande au journal Ouest France qui, depuis lundi 30 avril, alimente les réflexions. Qu’a dit François Hollande : « Cet aéroport, qui va en remplacer un autre pour des raisons de sécurité et de développement, sera construit à condition que tous les recours aient été épuisés. Je demande néanmoins que l’exploitation des terres puisse continuer pendant l’instruction du dossier ».
C’est évidemment le « sera construit à condition que tous les recours aient été épuisés » qui donnaient du baume au cœur des grévistes et de leur comité de soutien. Le comité de soutien a demandé au candidat de confirmer par écrit cet engagement en indiquant explicitement qu’il se prononce pour « un arrêt des expropriations et des expulsions en cours ».
En l’attente de la réponse du candidat socialiste, la mobilisation continue « avec la même stratégie déterminée et pacifique ».
Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà programmés pour cette semaine : après la présence lors du défilé du 1er mai,
http://www.confederationpaysanne-pdl.fr/Expropriations-projet-aeroport-manif-le-3-mai-a-Nantes
Mais c’est surtout la réponse du candidat François Hollande au journal Ouest France qui, depuis lundi 30 avril, alimente les réflexions. Qu’a dit François Hollande : « Cet aéroport, qui va en remplacer un autre pour des raisons de sécurité et de développement, sera construit à condition que tous les recours aient été épuisés. Je demande néanmoins que l’exploitation des terres puisse continuer pendant l’instruction du dossier ».
C’est évidemment le « sera construit à condition que tous les recours aient été épuisés » qui donnaient du baume au cœur des grévistes et de leur comité de soutien. Le comité de soutien a demandé au candidat de confirmer par écrit cet engagement en indiquant explicitement qu’il se prononce pour « un arrêt des expropriations et des expulsions en cours ».
En l’attente de la réponse du candidat socialiste, la mobilisation continue « avec la même stratégie déterminée et pacifique ».
Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà programmés pour cette semaine : après la présence lors du défilé du 1er mai,
- mercredi 2 mai, présence d’un comité d’accueil au meeting que le Premier ministre Fillon, autre promoteur majeur du projet de nouvel aéroport, tiendra salle de la Beaujoire à 17h (rendez-vous dès 16h),
- jeudi 3 mai, une grande journée de manifestation est appelée par la Confédération Paysanne et l’Adeca, avec pré-rassemblement des tracteurs dès 12h à Pirmil, à la Haluchère et au Cardo, pour rejoindre les grévistes square Daviais aux environs de 13h. Le Comité de soutien appelle les associations, syndicats et partis et tous les citoyen-ne-s indignés par les menaces qui pèsent sur la terre de Notre Dame des Landes à se mobiliser pour assurer le succès populaire de cette journée. Une initiative qu’il appartient à tous de populariser pour que nous soyons très nombreux à témoigner de notre solidarité aux grévistes de la faim.
http://www.confederationpaysanne-pdl.fr/Expropriations-projet-aeroport-manif-le-3-mai-a-Nantes
On reproche aux pays comme la chine de grand programmes ruineux et catastrophiques pour la nature et les populations, on réalise la même bêtise chez nous; des projets initiés 20,30 ou 40 ans auparavant et qui avec la donne actuelle devraient être abandonnés, le courage politique manque cruellement.
RépondreSupprimerSi cet aéroport avait ne serait-ce qu'un avenir
économique on n'aurait aucun mal à trouver des investisseurs privés, le prix du pétrole transformera l'avion en produit de grand luxe, alors dépenser des centaines de millions d'euros pour déplacer de quelques km un aéroport est hallucinant, si la sécurité est en cause, gardons cet argent pour sécuriser les centrales nucléaires, là le danger est réel.